A trop s’éblouir des images du kaléidoscope, on en oublie le tube qui enferme le regard…
La globalisation a produit de nouvelles formes d’organisation du travail (NFOT).
Comme dans un kaléidoscope, elles résultent d’agencements singuliers de pratiques managériales apparues au cours des 40 dernières années.
On les classe selon 3 groupes :
- Flexibilité: télétravail, flex-office, coworking …
- Coopération : équipes virtuelles, groupes autonomes, open-space, réseaux …
- Autonomie : organigrammes libérés, pratiques collaboratives, agilité …
L’introduction de ces pratiques dans le mix des entreprises s’accompagne d’un discours teinté d’humanisme : une entreprise plus démocratique, collaborative, distributive ; un travailleur-producteur épanoui et heureux ; des valeurs de confiance, responsabilisation, créativité, épanouissement, développement …
Mais, si les pratiques et les discours évoluent, les approches de la performance qui y sont associées restent très majoritairement centrées sur l’économique, l’organisationnel ou le social.
insi dépourvus de finalités nouvelles ces systèmes continuent de produire les effets qu’ils visaient à faire disparaitre.
Le défi du Développement Humain au cœur de ces NFOT suppose, au-delà de leur contemplation béate, d’envisager leur raison d’être et leurs performances selon un scope élargi aux impacts sociétaux.
A défaut ces images perdront leur éclat humaniste originel.