Le préfixe Neuro a envahi le champ lexical de l’entreprise via moultes néologismes : neuro-management, neuro-leadership, neuro-learning, neuro-diversité … Au point que, malgré une incontestable dose de neuro-bullshit, il fait désormais figure d’argument d’autorité.
Il réfère en effet à un corpus scientifique transdisciplinaire extrêmement fourni : médecine, chimie, mathématiques, sciences sociales, sciences cognitives … Dont le point commun est l’étude du système nerveux, soutenue par les progrès de l’imagerie médicale.
En décryptant les mécanismes du cerveau, ces neurosciences démontrent la pertinence d’une approche de l’homme au travail selon les leviers développementaux :
- Rôle central des émotions
- Développement de la reconnaissance
- Gestion proactive du stress
- Pratiques collaboratives
- Mobilisation de l’intelligence adaptative
- …
Bien que ces avancées scientifiques posent la question éthique de l’aliénation de l’humain-cérébral, il est réjouissant de constater, qu’à l’heure ou la technologie digitale envahit les organisations de travail, les neurosciences confirment la primauté du Développement Humain sur les autres leviers de performance … et tant pis pour les neuro-sceptiques !